Objets Domestiques de Recomposition Psychique
Interférence #1 . 2018
Métal galvanisé, peinture, PMMA, film dichroïque, Dimensions variables.
Interférences #2 est une série d’objets respectant des dimensions anthropométriques. Leurs corps, constitués de grilles et de vide, créés un effet de moirage. Ils interfèrent dans l’espace visuel.
Cette dynamique ou « non-stabilité» du champ visuel, fait augmenter leurs présences dans la conscience de l’individu.
Ils prennent position dans l’espace à la manière de l’homme (sur une chaise, dressé au milieu d’un passage, d’une pièce, allongé, …) amenant la possibilité d’un face à face, pour ne pas dire un corps à corps.
Cette nouvelle relation invite à la proximité physique et visuelle, jusqu’à la découverte d’un étrange reflet familier, reflet du soi, augmentant ses propres contours égoïstes.
Ce projet fait étape dans une étude plus large sur l’actuelle relation homme/objet dans l’espace domestique et l’impact possible sur le processus narcissique de l’intimité domestique.
Phenomenon . Capsule Galerie . Rennes
22/06/2018 - 09/09/2018
Objets Domestiques de Recomposition Psychique
Interférence #1 . 2018
Objets Domestiques de Recomposition Psychique
Interférence #1 . 2018
Objets Domestiques de Recomposition Psychique
Interférence #1 . 2018
Objets Domestiques de Recomposition Psychique
Interférence #1 . 2018
Métal galvanisé, peinture, PMMA, film dichroïque, Dimensions variables.
Interférences #2 est une série d’objets respectant des dimensions anthropométriques. Leurs corps, constitués de grilles et de vide, créés un effet de moirage. Ils interfèrent dans l’espace visuel.
Cette dynamique ou « non-stabilité» du champ visuel, fait augmenter leurs présences dans la conscience de l’individu.
Ils prennent position dans l’espace à la manière de l’homme (sur une chaise, dressé au milieu d’un passage, d’une pièce, allongé, …) amenant la possibilité d’un face à face, pour ne pas dire un corps à corps.
Cette nouvelle relation invite à la proximité physique et visuelle, jusqu’à la découverte d’un étrange reflet familier, reflet du soi, augmentant ses propres contours égoïstes.
Ce projet fait étape dans une étude plus large sur l’actuelle relation homme/objet dans l’espace domestique et l’impact possible sur le processus narcissique de l’intimité domestique.
Phenomenon . Capsule Galerie . Rennes
22/06/2018 - 09/09/2018
Métal galvanisé, peinture, PMMA, film dichroïque, Dimensions variables.
Interférences #2 est une série d’objets respectant des dimensions anthropométriques. Leurs corps, constitués de grilles et de vide, créés un effet de moirage. Ils interfèrent dans l’espace visuel.
Cette dynamique ou « non-stabilité» du champ visuel, fait augmenter leurs présences dans la conscience de l’individu.
Ils prennent position dans l’espace à la manière de l’homme (sur une chaise, dressé au milieu d’un passage, d’une pièce, allongé, …) amenant la possibilité d’un face à face, pour ne pas dire un corps à corps.
Cette nouvelle relation invite à la proximité physique et visuelle, jusqu’à la découverte d’un étrange reflet familier, reflet du soi, augmentant ses propres contours égoïstes.
Ce projet fait étape dans une étude plus large sur l’actuelle relation homme/objet dans l’espace domestique et l’impact possible sur le processus narcissique de l’intimité domestique.
Phenomenon . Capsule Galerie . Rennes
22/06/2018 - 09/09/2018
Métal galvanisé, peinture, PMMA, film dichroïque, Dimensions variables.
Interférences #2 est une série d’objets respectant des dimensions anthropométriques. Leurs corps, constitués de grilles et de vide, créés un effet de moirage. Ils interfèrent dans l’espace visuel.
Cette dynamique ou « non-stabilité» du champ visuel, fait augmenter leurs présences dans la conscience de l’individu.
Ils prennent position dans l’espace à la manière de l’homme (sur une chaise, dressé au milieu d’un passage, d’une pièce, allongé, …) amenant la possibilité d’un face à face, pour ne pas dire un corps à corps.
Cette nouvelle relation invite à la proximité physique et visuelle, jusqu’à la découverte d’un étrange reflet familier, reflet du soi, augmentant ses propres contours égoïstes.
Ce projet fait étape dans une étude plus large sur l’actuelle relation homme/objet dans l’espace domestique et l’impact possible sur le processus narcissique de l’intimité domestique.
Phenomenon . Capsule Galerie . Rennes
22/06/2018 - 09/09/2018
Métal galvanisé, peinture, PMMA, film dichroïque, Dimensions variables.
Interférences #2 est une série d’objets respectant des dimensions anthropométriques. Leurs corps, constitués de grilles et de vide, créés un effet de moirage. Ils interfèrent dans l’espace visuel.
Cette dynamique ou « non-stabilité» du champ visuel, fait augmenter leurs présences dans la conscience de l’individu.
Ils prennent position dans l’espace à la manière de l’homme (sur une chaise, dressé au milieu d’un passage, d’une pièce, allongé, …) amenant la possibilité d’un face à face, pour ne pas dire un corps à corps.
Cette nouvelle relation invite à la proximité physique et visuelle, jusqu’à la découverte d’un étrange reflet familier, reflet du soi, augmentant ses propres contours égoïstes.
Ce projet fait étape dans une étude plus large sur l’actuelle relation homme/objet dans l’espace domestique et l’impact possible sur le processus narcissique de l’intimité domestique.
Phenomenon . Capsule Galerie . Rennes
22/06/2018 - 09/09/2018
ISOLER, S'ISOLER
DEFINITION ET PHENOMENOLOGIE
La définition principale donnée à l'action d' isoler quelqu’un ou quelque chose :
« Mettre à part, mettre à l’écart matériellement ou moralement. »*
Pourtant l’action d’isoler est paradoxalement un jeu de relation.
En effet, le « Mettre à part », met en scène un lien entre deux états successifs. Tout d’abord, un ensemble, une unité, ensuite, la distinction d’un élément dans cet ensemble, la mise à l’écart de cet élément, deux unités distinctes. Ici, isoler induit une séparation, induit une limite entre
ce qui est de l’ensemble et ce qui n’est plus. Alors, à ses prémices,
isoler, se déclare comme un mouvement - mouvement d’une situation actuelle vers une situation future, d’un environnement actuel vers
un environnement futur, d’un champ de relation actuel vers un champ
de relation futur, moindre-.
Bien évidement, certaines configurations spatiales et sensibles
- au sens viscéral - favorisent l’émergence du sentiment d’isolement, mais elles ne sauraient à elles seules le générer. En effet, l’espace restreint et clos dans ses dimensions formelles et plastiques n’induira
un phénomène d’isolement qu’à partir du moment où, dans le schéma
du Moi-Ici-Maintenant, l’Ici deviendra pour le Moi un Ailleurs.
Ainsi, c’est parce que le vécu d’un espace va venir « endommager » notre rapport au monde que l’espace deviendra un espace d’isolement.
Alors, on peut dire que l’isolement est inhérent à un espace délimité
dans son étendue. Pouvant être infini comme totalement restreint.
Un contenant délimité par des murs présenté comme, « obstacle infranchissable, symbole d’enfermement, marquage de la contrainte, […] [mais] aussi enceinte protectrice, source d’énergie, suggérant la douceur de la caresse,
la stabilité rassurante ou accueillir l’expression de la spiritualité. »**
Des murs physiques - les murs d’une cellule - ou métaphoriques
- l’horizon d’un paysage, le corps, l’esprit - dans lequel, l’homme est
injecté ou s’injecte lui-même. Ces murs délimitent un espace investit
par l’homme. Il le vit, transformant alors ces limites en lieux d’isolements
qui, soit protège le Moi en s’isolant de l’Autre, ou encore qui protège l’Autre en isolant le Moi.
Ainsi, cette action peut-être un acte personnel, à travers un processus d’auto-dégagement et de mise à distance du corps social ( S’isoler :
l’ermite ), soit il peut-être un acte non personnel, imposé. Un acte
de mise à distance du corps de l’homme par le corps social lui-même ( Isoler : la prison ). Cette différence, entre choix et non choix, révèle ainsi une extrême diversité de vocables inhérents de la situation d’isolement :
Retraite, Repli, Délaissement,
Ecart, Abandon, Exil, Retranchement,
Esseulement, Eloignement…
Ainsi, le vécu de l’être isolé, basé sur les notions du Moi-Ici-Maintenant, appelle à une temporalité et une spatialité extérieure à cette situation (Ailleurs, Hier et Demain). Par conséquent, le choix ou le non choix de l’être face à cet isolement modifiera considérablement le vécu dans ces lieux ainsi que les diverses transformations et métamorphoses qui découleront de ce rapport entre l’être et ce lieu.
**
PERE-CHRISTIN Evelyne
Le mur, un itinéraire Architectural
France
Editions Alternatives
1970
quatrième de couverture
Segment tiré de .
KERNEIS Maxime,
Isolatus, du lieu d'isolement comme espace existentiel,
Mémoire de DNSEP, sous la direction de CÔME Tony, EESAB site de Rennes, Section Design, 2017.
